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Le Poids De l’Eau

Année de Production : 2000

Date de Sortie : 31 Juillet 2002

RĂ©alisation : Kathryn Bigelow

Scénario : Alice Arlen, Christopher Kyle

Avec : Catherine McCormack (Jean Janes), Sarah Polley (Maren Hontvedt), Sean Penn (Thomas Janes), Josh Lucas (Rich Janes), Elizabeth Hurley (Adaline Gunne), Katrin Cartlidge (Karen Christenson), Ciaran Hinds (Louis Wagner), Ulrich Thomsen (John Hontvedt), Anders W. Berthelsen (Evan Christenson), Vinessa Shaw (Anethe Christenson)

Nationalité : Américaine, Canadienne, Française

Titre Original :The Weight of the water

Le Poids De l’Eau. RĂ©sumĂ©

Dans Le Poids De l’Eau, Jean Janes est une jeune photographe qui prend un jour la mer sur un voilier avec son mari, Thomas Janes, un cĂ©lèbre poète, le frère de ce dernier Rich, et sa petite amie, Adaline. Ils se rendent tous ensemble sur la petite Ă®le de Smuttynose, situĂ©e au large des cĂ´tes du New Hampshire.

Jean enquĂŞte sur un double meurtre vieux de plus de deux siècles. En se replongeant dans les dossiers et les dĂ©tails de l’enquĂŞte, la jeune femme revit la tragĂ©die annoncĂ©e de cette nuit de 1873. Ă€ Smuttynose, deux jeunes immigrĂ©es norvĂ©giennes, Anethe et Karen, furent assassinĂ©es Ă  coups de hache de manière inexplicable. Pendant ce temps, une troisième femme, Maren Hontvedt, trouvait refuge dans une grotte non loin de lĂ .

Plus les recherches de Jean avances, plus elle dĂ©couvre des similitudes avec sa propre vie et celle de Maren, la seule rescapĂ© de cet horrible carnage. En parallèle, la jeune femme craint une liaison entre son mari et Adaline, la compagne de son frère. Elle s’interroge sur son couple et doute de Thomas.

Dans Le Poids De l'Eau, Jean Janes est une jeune photographe qui prend un jour la mer sur un voilier avec son mari, Thomas Janes, un cĂ©lèbre poète, le frère de ce dernier Rich, et sa petite amie, Adaline. Ils se rendent tous ensemble sur la petite Ă®le de Smuttynose, situĂ©e au large des cĂ´tes du New Hampshire. Jean enquĂŞte sur un double meurtre vieux de plus de deux siècles. En se replongeant dans les dossiers et les dĂ©tails de l'enquĂŞte, la jeune femme revit la tragĂ©die annoncĂ©e de cette nuit de 1873. Ă€ Smuttynose, deux jeunes immigrĂ©es norvĂ©giennes, Anethe et…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation

Le Poids De l’Eau. Avis Personnel

Un film Ă©trange, agrĂ©able et fascinant. Il se laisse dĂ©couvrir avec beaucoup d’intĂ©rĂŞt et les deux histoires entremĂŞlĂ©es prennent chacune de l’importance au fil de la narration pour se rapprocher et finir par se rencontrer.

Il y a une ambiance particulière, entre poĂ©sie et drame, dĂ©sir et jalousie qui marque tout le long mĂ©trage. Un seul regret, le sentiment persistant, Ă  certain moment, de longueur. Comme si le film refusait d’avancer, prĂ©fĂ©rant s’Ă©terniser sur des instants clĂ©s.

L’aspect homosexuel se trouve dans la relation entre Maren et sa belle-sĹ“ur, Anethe. Maren vit Ă  l’Ă©cart de tout, sur son Ă®le, en compagnie de son mari pĂŞcheur. Après le dĂ©cès de son père, elle est rejointe par sa sĹ“ur, Karen, avec laquelle elle entretient une relation difficile. Un jour, elle reçoit une lettre de son frère qui lui annonce qu’il arrive en compagnie de sa femme, Anethe. Alors que les hommes passent le plus clair de leur temps Ă  travailler sur leur bateau, les trois jeunes femmes se retrouvent rĂ©gulièrement seules sur l’Ă®le. Maren et Anethe se rapprochent et, fascinĂ©e par la beautĂ© et la douceur de sa belle-sĹ“ur, Maren tombe amoureuse. Seulement Karen dĂ©couvre la rĂ©alitĂ©.

Le Poids de l’Eau est un beau film emprunt de lyrisme tant au niveau des paysages que les dialogues. MalgrĂ© quelques longueurs, il s’avère plaisant Ă  voir, sĂ»rement grâce Ă  la rĂ©alisation fluide et au casting prestigieux. Il ne mĂ©ritait certainement pas d’ĂŞtre descendu ainsi par la critique. Ă€ dĂ©couvrir.

Le Poids de l'eau ( DVD )

De Kathryn Bigelow

Avec Elizabeth Hurley, Catherine McCormack, Sean Penn, Sarah Polley, Josh Lucas

Prix : EUR 8,99
25 neufs & occasions Ă  partir de EUR 1,43

(5 commentaires client)

Le Poids De l’Eau. Critiques Presse et RĂ©compenses

« Si au dĂ©part, on est lĂ©gèrement rebutĂ© par la construction parallèle du rĂ©cit, trop systĂ©matique, Ă  la longue une indĂ©niable fascination se fait jour. Pourquoi. En raison du caractère extrĂŞmement poussĂ© du montage, qui ne se contente pas d’alterner platement les sĂ©quences rĂ©tro et moderne, mais finit par les entrechoquer, les enchevĂŞtrer Ă  un tel point qu’une belle confusion finit par rĂ©gner sur cette double histoire. (…) IntensĂ©ment lyrique. » Vincent Ostria (L’HumanitĂ© )

« Kathryn Bigelow rĂ©invente l’abstraction lyrique et rĂ©ussit mieux que son ex, James Cameron, son petit Titanic. » Vincent Ostria (Les Inrockuptibles )

« La rĂ©alisatrice Kathryn Bigelow (…) Ă©tait fort attendue (…) sur ce nouveau polar adaptĂ© du livre d’Anita Shreve, d’autant que son casting faisait saliver Ă  l’avance. Sean Penn, Catherine McCormack, Sarah Polley ou Elizabeth Hurley. Pourtant, si elle sait installer rapidement une ambiance, si les flash-backs sont rĂ©ussis, le tout manque de fluiditĂ© et s’Ă©coule sans retenir l’intĂ©rĂŞt. » VĂ©ronique Le Bris (Zurban )

« AdaptĂ© d’un roman d’Anita Shreve, le film de Kathryn Bigelow joue sur l’atmosphère, le soleil de plomb et les enjeux troubles et troublants que reprĂ©sentent l’amour et la sĂ©duction. Mais, malgrĂ© un fonds commun traitant de jalousie et d’insatisfaction, les deux histoires sont bizarrement Ă©loignĂ©es et l’on a la sensation d’assister Ă  deux films en un. » Isabelle Danel (Les Echos )

« Ces rancoeurs qu’on dĂ©couvre petit Ă  petit sont passionnantes. Mais, n’Ă©voluant pas tellement, elles ne nous tiennent pas en haleine pendant tout le film, qui s’avère trop long. Le bateau de Bigelow prend donc un peu l’eau, mĂŞme s’il nous offre un beau voyage. » Camille Brun (MCinĂ©ma.com )

« Le Poids de l’eau a mĂŞme tendance Ă  peser tout court. MalgrĂ© tout, l’approche littĂ©raire du film – rĂ©fĂ©rences, citations dans les dialogues et voix off -, les images soignĂ©es et imprĂ©gnĂ©es de poĂ©sie, confèrent Ă  ce film un petit charme certain, celui d’une brise d’Ă©tĂ© qui effleure plus qu’elle ne touche. » Marielle Gaudry (CinĂ©libre )

« Bigelow ne réussit jamais complètement à transformer ce procédé littéraire en dispositif cinématographique. » Jean-Sébastien Chauvin (Cahiers du Cinéma )

« A l’instar du titre, jamais vraiment explicitĂ© mais ressenti Ă  chaque moment, Bigelow, qui signe ici son film le plus intimiste, a laissĂ© prolifĂ©rer les zones d’ombre. Un parti pris qui peut dĂ©router. » StĂ©phanie Lamome (Première )

« Ce film, de la rĂ©alisatrice de Point Break. vaut par la richesse de son casting. Sean Penn, Liz Hurley, Catherine McCormack et Sarah Polley (…). Ce suspense, vite Ă©ventĂ©, se noie alors – au propre comme au figurĂ© – dans un ocĂ©an de banalitĂ©. » Thierry Chèze (Studio Magazine )

« Un thriller Ă  costumes inĂ©gal, dont on retiendra la partie historique Ă  l’ambiance gluante, avec une Sarah Polley Ă©patante d’ambiguitĂ©. » Sandra Benedetti (CinĂ© Live )

« Les sĂ©quences situĂ©es au XIXe siècle s’avèrent confondantes de niaiserie, les ComĂ©diennes surjouant des situations de mĂ©lo Ă  la limite du pathos et la reconstitution reposant sur une enfilade de clichĂ©s. » FrĂ©dĂ©ric Faure (TĂ©lĂ©CinĂ©Obs )

« Deux films se battent Ă  l’intĂ©rieur du mĂŞme (…). Après force Ă©vitements, les deux films finissent par se rejoindre un soir de tempĂŞte. Seul, aucun des deux ne tiendrait. A deux, ils coulent. » François Gorin (TĂ©lĂ©rama )

« Tant de poudre aux yeux jetĂ©e pour aboutir Ă  ce cynique dĂ©nuement de la pensĂ©e justifie d’autant moins d’avoir dĂ©gradĂ© Sean Penn, l’un des meilleurs acteurs de sa gĂ©nĂ©ration, en Hemingway discount et Elizabeth Hurley, l’une des plus belles d’entre les femmes, en potiche sexuelle. » Jacques Mandelbaum (Le Monde )

« (…) entre petit film indĂ©pendant chic et toc et lourde fable sociologique, Le Poids de l’eau se noie dans un torrent d’artifices fumigènes et stĂ©riles. » Vincent Malausa (Chronic’art.com )

Le Poids De l’Eau. Extraits

JEAN. Comment Wagner savait-il que les hommes seraient partis. Pardon, je pense encore Ă  mes meurtres. N’empĂŞche, l’homme qu’on a condamnĂ©, Louis Wagner, d’oĂą tenait-il que les femmes seraient seules. Il sait qu’il a 20 kilomètres Ă  faire Ă  la rame pour rentrer et il prend le temps de boire du thĂ©. Et, et pourquoi a-t-il recouvert le visage d’une seule des deux ?
RICH. Les forcenés qui massacrent les gens à la hache brillent pas par leur intelligence.
JEAN. Peut-ĂŞtre qu’elle avait les yeux ouverts et qu’il n’a pas supportĂ© parce qu’ils semblaient l’accuser. Oui, oui, il n’a pas supportĂ© qu’elle le regarde.
ADALINE. Ce serait un acte de passion.
THOMAS. Tuer Ă  la hache suppose une certaine intimitĂ©. Imaginez comme il faut ĂŞtre tout prĂŞt de sa victime. On doit sentir le manche vibrer au moment oĂą la lame frappe l’os et le moment oĂą le sang vous gicle au visage. On se penche sur elle, sur son dernier souffle Ă©tranglĂ© dans un hoquet. S’il y Ă©tait allĂ© dans l’intention de commettre ce meurtre, il aurait pris un flingue.
JEAN. Je crois qu’il a tuĂ© cette femme parce qu’il l’aimait. Ce meurtre Ă©tait la seule façon de la possĂ©der.

MAREN. Ainsi ai-je dĂ©couvert, au cours de ma vie, qu’il ne nous est pas toujours permis de connaĂ®tre la nature de notre seigneur ni de savoir pourquoi, en une seule nuit, il peut apporter le plaisir, la mort, la rage et la tendresse, inextricablement mĂŞlĂ©s au point que c’est Ă  peine si on peut les distinguer les uns des autres et s’efforcer de ne pas sombrer dans la folie.